De fond en comble

Lieu

Place Claude-Léveillée et les environs

Actions et médiations

14 avril : Inauguration et grainades (Seed bombing)

8 et 9 mai : Faire pousser l’invisible

23 mai : Le Mont des possibles et son double

27 et 28 mai : Identification et signalisation

30 et 31 mai : Le Mont des possibles (Suite)

2 juin : Médiation n° 1 (Douglas Scholes)

21 juin (solstice d’été) : Médiation n° 2 (Nicole Fournier)

3 août : Bataillon de nettoyage (Douglas Scholes)

4 août : Le doublon du double (se justifier)

5 août : Activité de médiation n° 3 (Nicole Fournier)

24 août : Médiation n° 4 (Douglas Scholes)

15 septembre : Célébration finale

À propos des commissaires et des artistes :

N. & M. s’intéresse aux limites et aux possibilités inattendues de la collaboration en proposant des espaces de création où s’entremêlent et se contaminent le travail des artistes, leurs œuvres et le rôle même du commissaire. Ce duo privilégie la réciprocité et une communication plus personnelle en privilégiant le partage d’idées et la prise de décisions avec les artistes ainsi qu’avec les structures qui les accueillent. En 2011, le duo a présenté, à la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval, Analogie du repli – Une œuvre paysage. Nadège Grebmeier Forget est artiste visuelle et performeure. Manon Tourigny est historienne de l’art et auteure.

Nicole Fournier développe depuis plusieurs années une démarche d’agriculture urbaine axée sur l’éco­responsabilité. Son art prend forme à partir de gestes agricoles tels que planter, récolter, préparer ou composter. À travers une pratique d’actions performatives, d’installations cuisine­-salle-­à-­manger (live dining) avec plantes et légumes, elle nous dévoile de nouveaux écosystèmes résultant d’une démarche de sensibilisation à la biodiversité, souvent ignorée.

Douglas Scholes tente de révéler par « l’art de la maintenance » les forces de la détérioration et de l’usure à l’œuvre dans l’environnement. En concevant des projets d’art qui génèrent un investissement en temps et en énergie, l’esthétique pragmatique de son travail soutient une réflexion sur l’instabilité, la transformation, l’action routinière et l’entretien quotidien se matérialisant en œuvres et gestes éphémères.