Le Club de lecture — 4e édition

Marie-Michèle Beaudoin

Artiste de formation, je construis ma pensée-sorcière en cueillant les connaissances qu’attire l’aimant de mon intuition. La magie, une volonté transformatrice actionnée par mon pouvoir-du-dedans, traverse ma pratique. Je crée des cérémonies et rituels ; j’agis, me mue, lie, cuisine, collectionne, couds, brûle, casse, tache, écoute, écrit.

Plus récemment, je m’intéresse à l’expérience spirituelle des femmes ancrées dans les figures de la Sorcière et la Vierge Marie. Mes recherches se nourrissent des expériences et discussions avec mes sœurs sorcières, la rencontre avec des femmes engagées dans des pratiques spirituelles, la lecture des vies et œuvres des femmes mystiques de l’occident, l’étude du tarot et les messages des corneilles ; dans l’expérience poreuse et poétique du réel.

Marie-Andrée Godin

Marie-Andrée Godin partage son temps entre la Finlande et le Québec. Elle a complété un baccalauréat en pratique des arts visuels et médiatiques ainsi qu’une maîtrise en art à L’Université Laval. Elle est d’ailleurs récipiendaire de plusieurs bourses, dont la bourse d’études supérieures Joseph-Armand Bombardier (CRSH), une bourse Leadership et développement durable de l’Université Laval et le Prix René Richard 2016 qui est remis chaque année à un.e étudiant.e finissant.e à la maîtrise en art de l’Université Laval. Elle a également bénéficié du programme Première Ovation de la Ville de Québec et d’une aide financière de la SODEC.

Son travail se situe principalement dans les champs de l’installation et de l’art-performance, et porte sur la figure de la sorcière comme figure féministe. L’artiste interroge à travers elle l’art, le langage et la posture critique en jouant avec les concepts d’a-hiérarchie, d’actes de fabrication, de pensée holistique et de connaissance comme source de pouvoir. Jusqu’à maintenant, celui-ci a été présenté au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Finlande et en Italie.

Massimo Guerrera

Massimo Guerrera est un artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Montréal.

Guerrera a remporté les prix Ozias Leduc (2001) et Louis-Comtois (2008), il a aussi été finaliste pour le prix Sobey pour les arts (2004).

Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions individuelles, notamment  au The Invisible Dog Art Center, New York (2013), Fonderie Darling, Montréal, (2008); Dunlop Art Gallery, Régina, Saskatchewan (2007); Verge Gallery, Vancouver, (2004);  Mercer Union, Toronto, (2003); Musée National des Beaux-Arts du Québec, Québec  (2002) et  Kitchener-Waterloo Art Gallery, Kitchener – Waterloo, (2001). Son travail a fait partie d’exposition collectives, entre autres au Mois de la Photo de Montréal, (2011); La Triennale québécoise,  Musée d’art contemporain de Montréal  (2010); Biennale de Liverpool, Liverpool (2010); APC-Musée d’art contemporain, Bordeaux, France (2005); Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia, Montréal, (1999).

Les œuvres de Massimo Guerrera  figurent dans de nombreuses collections corporatives et privées, au Canada, aux États Unis, en France, en Italie, en Suisse et au Brésil. Au Canada  elles se trouvent, entre autres, au Musée des Beaux-Arts du Canada, au Musée National des Beaux-Arts du Québec,  au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Banque d’œuvres d’art du Canada, ainsi qu’à la Caisse Desjardins, à Hydro Québec et dans la collection de Loto Québec Collection et dans la Collection Giverny Capital.

Massimo Guerrera est représenté par la Galerie Joyce Yahouda.

Elise Anne LaPlante

Diplômée de l’UQAM en histoire de l’art, Elise Anne LaPlante est commissaire indépendante et auteure. De retour en Acadie, elle s’intéresse particulièrement à la représentation des artistes femmes dans l’histoire de l’art acadien. Elle s’intéresse également aux archives, à l’écriture sur l’art et aux pratiques alternatives qui exploitent les zones floues entre les disciplines et qui reprogramment l’histoire de l’art à des fins artistiques.

Laurent Lévesque

Faisant usage de l’installation, du numérique, de la photographie et de la vidéo, Laurent Lévesque met en place des dispositifs qui engagent le visiteur dans une expérience décalée du paysage.
Il explore les espaces de tension entre le naturel et l’artificiel ; s’intéresse à nos rapports à la nature dans un contexte d’insécurité environnementale, face à l’autorité des technologies, à la mondialisation des marchés et à l’omniprésence d’Internet.

Les œuvres de Laurent Lévesque ont été exposées tant au Canada qu’à l’étranger. En 2014, à Verticale – centre d’artistes, il présentait DAYLIGHT.2014, une suite d’installations dans l’espace public durant toute une année et se déployant à travers le territoire lavallois.
En 2017, il est l’invité de plusieurs programmes de résidences et expose son travail à Galerie Trois Points (Montréal), e4c (Seattle), au Centre Bang (Chicoutimi), à Flux Media Gallery (Victoria), à Caravansérail (Rimouski) ainsi qu’à la Maison de la culture Frontenac (Montréal).

Donnalee Downe

Donnalee Downe is an interdisciplinary artist and educator. In 2012 she completed MFA studies at Cardiff School of Art and Design in Wales where she explored material and on line archives and the nature of representation in each realm. More recently her work engages the methodology of archiving to explore how meaningful collections accumulate in domestic space and how the self is represented in the archived objects, documents, and images housed there. She is currently exploring hosting in domestic spaces as a form. Downe is the project coordinator for the Peake Street Collective (2005 – present) – a group of more than 100 Prince Edward Island artists who operate under the this town is small umbrella and have a rich history of exhibiting in non-traditional venues.

Caroline Loncol Daigneault

Caroline Loncol Daigneault est auteure et commissaire. En 2013-2014, elle est invitée comme auteure-témoin par l’artiste chorégraphe Tedi Tafel ainsi que par le centre Vaste et Vague dans le cadre d’un projet avec les communautés locales micmaques. En 2012, elle était commissaire de la Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli placée sous le thème de l’hospitalité, puis d’ELLE MARCHE blue mountain, une exposition-laboratoire avec l’artiste Vida Simon. Ardente défenseure des formes hybrides de l’écriture sur les arts, elle a mis sur pied le Laboratoire parcellaire, une résidence d’écrivains à OBORO, qui a donné lieu à un cycle de médiation et à un ouvrage éponyme qu’elle a dirigé aux éditions La Peuplade (2011). Elle développe présentement avec le centre d’artistes AdMare Le chant des pistes, une résidence-événement aux Îles-de-la-Madeleine; et, récipiendaire d’une subvention de projet aux critiques et commissaires du Conseil des arts du Canada, elle se consacre à l’écriture d’un ouvrage s’intéressant aux dialogues qu’engagent des artistes femmes avec l’environnement.

Charlotte Panaccio-Letendre

Charlotte Panaccio-Letendre est directrice générale et artistique de Verticale — centre d’artistes.
Elle a complété une formation universitaire de premier et deuxième cycle : d’abord, un baccalauréat en arts visuels et médiatiques (UQAM), ensuite, une maîtrise en étude des arts (UQAM) qu’elle a menée de front en même temps qu’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion d’organismes culturels (HEC). Son premier projet de commissariat, Impermanence, a reçu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2012. Charlotte Panaccio-Letendre se distingue par une implication soutenue au conseil d’administration du Centre des arts actuels Skol, du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ), du Réseau des organismes culturels et des artistes lavallois (ROCAL) et au Conseil régional de la culture de Laval (CRCL). Elle s’est aussi démarquée lors de l’organisation du colloque Art contemporain et hétérogénéité, tenu dans le cadre de la 69eédition de l’ACFAS, et dans différentes expériences de travail. Elle s’est jointe à l’équipe de Verticale — centre d’artistes en 2011.