Les Clubs — 8e édition

Chloë Lalonde

Chloë Lalonde (elle/iels) termine une double majeure en éducation artistique et en anthropologie à l’Université Concordia. Depuis 2016, Chloë enseigne la peinture, le dessin et divers ateliers de techniques mixtes auprès d’une variété de publics. En tant qu’éducatrice artistique et artiste, sa pratique vise autant que possible la réduction des déchets dans une perspective durable. Elle aime dessiner, fabriquer du papier, relier des livres, faire des recherches et écrire sur tout ce qui concerne les arts et la culture. Elles cumule des expériences en rédaction auprès des magazines Yiara (2019-20), The Concordian (2018-2020), CUJAH (2018-19) et pour Art Matters (2019). Chloë a également travaillé avec le Centre de réutilisation créative de l’Université Concordia (CUCCR), en organisant des ateliers de partage de compétences. Elle est maintenant directrice de la création pour The Concordian, rédige des podcasts pour 4th SPACE, fait un stage au Livart et écrit à la pige pour Maisonneuve Magazine. Occupée, comme elle l’aime.

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Julie Roch-Cuerrier & Joséphine Rivard

À travers différents types de médiums dont la sculpture, la photographie et l’installation, Julie Roch-Cuerrier s’intéresse au passage du temps comme sujet vivant et aux processus temporels et transformationnels de la matière. Grâce à ses compositions sculpturales et visuelles, elle se questionne sur l’agentivité des objets, l’aspect transitionnel de la matière, et la spectralité des espaces où se croisent le vivant et le non-vivant. Titulaire d’une maîtrise en arts du Royal College of Art de Londres et d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada et à l’international, notamment à Montréal (Galerie Division), à Londres (Whitechapel Gallery) et à Mexico (Biquini Wax).

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Joséphine Rivard est travailleuse culturelle, commissaire indépendante et titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de l’UQAM. Outre son expérience comme chargée de projets à Arsenal art contemporain, elle a été responsable de la coordination artistique du 37e Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, et de la programmation de la 8e édition de Rencontre interuniversitaire de performance actuelle (RIPA). Elle travaille maintenant à l’Usine C, en plus d’œuvrer à ses projets personnels d’exposition et de recherche. Sa pratique de commissariat est centrée sur une approche dialogique et relationnelle, en tentant de transmettre l’idée d’échange et de conception ouverte au public.

Elles ont précédemment travaillé ensemble pour l’exposition Écologies/Ecologies, présentée à la galerie AVE – Arts Visuels Émergents en 2017. Depuis, elles entretiennent une conversation écrite et orale sur leurs pratiques respectives et développent ensemble des idées communes. En 2020, elles ont publié un extrait de leur correspondance sur l’idée de la corespiration sur la plateforme numérique Résidence Éditions. Cet été, elles ont présenté le projet d’exposition Vers des cycles mouvants à EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe.

Julien Gagnon-Rouillard

Originaire du village de Mansonville dans les Cantons-de-l’Est, Julien Gagnon-Rouillard s’identifie comme artiste gay/queer. Sa pratique artistique interdisciplinaire rallie ses pratiques pédagogique, activiste et journalistique dans une recherche expérimentale des manières alternatives d’exister en communauté. L’art social, le documentaire et l’installation lui servent de moyens pour interroger l’étendue du pouvoir d’agir individuel et collectif. Sa posture est celle de l’artiste-ouvrier développant le potentiel artistique du labeur manuel. Il travaille majoritairement avec des matériaux issus de rebuts industriels dans une perspective écologique de (re)valorisation de la matière, mais aussi dans un exercice d’humilité et de désacralisation de l’œuvre d’art. Il s’intéresse à la vulgarisation artistique et à la médiation culturelle, moyens de rejoindre un public non initié aux pratiques artistiques contemporaines. Il termine actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM, et concentre ses recherches sur la décroissance, la convivialité et la résilience communautaire. Il s’agit pour lui de multiples pistes de solution qui nous permettent d’imaginer une forme d’existence humaine qui répond aux crises sociales et écologiques de notre époque.

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